Le constat est accablant:
en 2014, le taux de prélèvements obligatoires, c’est-à-dire le total des
impôts et des cotisations sociales de tous ordres représentera 46,5% de
la richesse nationale, du PIB contre 45% fin 2012.
Le poids des dépenses de l’Etat, de la sécurité sociale et des
collectivités locales atteint quant à lui 56,9% du PIB.
Il ne faut pas se leurrer, sans une baisse de ces poids vers les niveaux moyens de la zone euro (c'est-à-dire 41 % pour les prélèvements obligatoires et 49 % pour les dépenses) la France restera enfermée dans la récession et la crise de la dette.